Vous avez déjà connu la solitude du voyageur malade ? Autant en rire ! Une gastro-entérite en plein paradis : voilà une idée d’article qu’elle est bonne ! Je vous présente cinq manières originales de faire passer le temps pendant que vos amis s’éclatent au beach-volley sous le soleil alors que vous souffrez le martyr (on reconnaît les potes !)… Pour ceux qui me suivent un petit peu sur JeMeVoyage (et notamment sur mon compte Twitter), vous n’êtes pas sans savoir que je reviens d’un citytrip de quatre jours à Madrid. Comme je suis une bonne pâte, je vous ai partagé quelques photos sur Instagram, notamment celles d’une balade dans le joli parc du Retiro. Mais en coulisses, c’était le drame : j’ai passé 90% de mon temps à tenir le lit superposé d’un dortoir d’auberge de jeunesse. Car je ne suis pas parti seul. J’ai emmené avec moi une charmante petite grippe des familles, qui m’a fait passer de 35 à 40 degrés de température corporelle tout au long du séjour et m’a transformé en sorte de mascotte morte du dortoir qui regarde défiler les backpackers sans un mot, comme une vache qui regarde passer les trains en broutant son herbe. Sauf que mon pré faisait un mètre carré et que je broutais surtout du Paracétamol. Deux choix se sont donc posés à moi : soit je partage avec vous un récit sur les joies de la fièvre d’un samedi soir dans la capitale Espagnole, décalqué dans une chambre obscure à ne rien faire d’autre que souffrir et dormir, soit je détourne le sujet pour en faire un article marrant, sans aucun intérêt, certes, mais diablement dépaysant ! De là m’est venue une idée de génie : nous allons réfléchir, ensemble (asseyez-vous en rond), à des manières marrantes et originales de se divertir tout en étant malade, pendant que les autres profitent de la vie en vous regardant avec un mélange subtil d’indifférence (un peu) et de pitié (beaucoup). Prenez note, ça peut vous servir un jour… 1) COMPTER LES AIGUILLES DU SAPIN Ça marche avec tous les dictons commençant par “On n’est pas là pour …” ! Par exemple : “on n’est pas là pour trier les lentilles”. Et bien, maintenant, si ! Vous n’avez absolument rien d’autre à faire, alors, vous allez les trier, ces put*** de lentilles ! Variantes : enfiler des perles, sucer des glaçons, être ici, boire l’eau des pâtes, épiler les kiwis (en ce qui concerne l’épilation des kiwis, rendez-vous dans un prochain article pour un tuto vidéo de quatre heures et demie recensant toutes les méthodes utilisées dans le monde depuis 1780)… 2) COMPOSER UNE SYMPHONIE Mozart a composé une soixantaine de symphonies, dont sa première à l’âge de huit ans. Vous n’allez pas me dire que vous n’en êtes pas capables ! Profitez de vos 53 degrés de fièvre pour trouver l’inspiration divine et coucher sur papier une oeuvre musicale géniale ! Eviter d’écrire sur le papier toilette ou sur un mouchoir, vous perdrez beaucoup trop de temps et la mélodie risque d’être peu lisible. Si vous n’êtes pas mélomane, vous pouvez aussi, au choix, décider d’écrire un roman, une pièce de théâtre, des blagues Carambar… 3) CONTAMINER LES AUTRES De loin, mon activité préférée dans la liste ! Vous avez tout votre temps pour établir des stratégies machiavéliques ! Un seul but : faire profiter à tous ceux qui vous approchent des joies de passer toutes vos vacances durement gagnées dans des toilettes à la turque (cas extrême, je vous l’accorde). Pendant que vos amis ou vos voisins de chambre ne sont pas là, profitez-en pour tousser sur leur oreiller, vous moucher dans les pliures des rideaux et surtout, n’hésitez pas à laisser toutes les fenêtres fermées, histoire de créer une zone radioactive immédiatement efficace pour refiler le virus à quiconque ose venir à votre rencontre. Convivialité garantie ! 4) VOUS PLAINDRE La contamination n’a pas marché ? Vous avez la malchance d’être malade et en plus de ne pas être contagieux(se) ? Il reste encore de l’espoir pour tirer une bribe de plaisir de votre malheur. Plaignez-vous ! Tout le temps, auprès de tout le monde ! Cela fait un bien fou ! Vous perdrez tous vos amis, risquez de mourir desséché(e) dans l’indifférence la plus totale voire dans l’euphorie générale, deviendrez un être abject (si vous êtes encore en vie), mais vous aurez permis à votre Moi intérieur de décharger toutes les ondes négatives de votre corps. Vous pouvez combiner cette méthode avec la précédente pour devenir sans conteste la raclure du siècle. 5) ÉCRIRE UN ARTICLE HUMORISTIQUE Réservé aux génies. 😀 Laisser un commentaire Annuler la réponse.
